Les jeux coopératifs sont intéressants dans la mesure où ils croisent des compétences stratégiques et des compétences psycho-sociales : il faut réfléchir, mais réfléchir ensemble et donc discuter, argumenter., accepter le point de vue de l’autre ou les décisions du groupe..
La motivation est un élément essentiel du jeu coopératif , et elle est difficile à équilibrer : le jeu ne doit être ni trop facile ni trop difficile, et proposer des renouvellements permanents pour donner l'impression aux joueurs qu'ils doivent se surpasser pour gagner.

Mais il faut lutter contre l'idée préconçue que les jeux coopératifs seraient moins source de tension et de frustration que les jeux compétitifs. Notamment au collège, les temps de dialogue, ne sont pas toujours apaisés, et un « grand parleur » peut parfois prendre l'ascendant dans le groupe et décider pour tout le monde : on parle » d'effet leader. »

Ces dernières années, un type d'interaction mixte est apparu : le jeu semi coopératif. Dans ce type de jeu, deux conditions de victoire ou de défaite sont possibles:les joueurs peuvent gagner seuls, tous ensemble, ou perdent tous ensemble...ce qui garantit un minimum de coopération pendant la partie (lutter contre un ennemi commun)